Analyser votre contrat d’entretien de chaufferie peut vous rapporter gros

26/07/2016 Dossiers conseils Conseil

Analyser votre contrat d’entretien de chaufferie peut vous rapporter gros

 

Un conseil syndical d’une copropriété de 98 lots a décidé de s’intéresser à la problématique du chauffage notamment à travers le contrat d’entretien de sa chaufferie. Le conseil syndical s’est donc procuré le contrat de chauffage, qui est un contrat P2 P3 signé en 1998 (le P2 correspond au petit entretien courant, le P3 au gros entretien renouvellement ou « garantie totale »). Mais le conseil syndical s’est senti dépassé par la complexité de certaines clauses du contrat. Il a donc fait appel au pôle Énergie de l’ARC pour l’aider dans l’analyse de son contrat.

 

I. Un contrat P2 surestimé et mal négocié

 

Le P2 s’élève à plus de 8000 € annuels, ce qui semble démesuré par rapport aux copropriétés du même type que nous connaissons (cela correspond aux contrats parmi les plus chers constatés par notre Observatoire des charges, OSCAR : www.arc-copro.com/ms3v pour lequel la moyenne serait plutôt autour de 6.000 €…).

 

Nous avons repéré également de nombreuses autres anomalies dans ce P2 mais nous n’allons pas rentrer dans le détail de ces anomalies, car là n’est pas le pire de ce contrat de chauffage.

 

Pour vous aider à analyser la partie P2 d’un contrat de chauffage, consultez notre dossier www.arc-copro.com/3qi5.

 

 

II. Découverte d’un P3 « non consommé »

 

C’est en effet sur la partie garantie totale (le P3) que le contrat est le plus abusif. Avec ce type de contrat, le chauffagiste constitue une sorte de cagnotte avec les sommes réglées par la copropriété sur le P3 et est censé procéder de lui-même aux travaux pour maintenir l’installation en bon état (voir notre dossier complet sur les contrats P3 : www.arc-copro.com/jnk7).

 

Depuis la mise en place du contrat, pratiquement aucune opération n’a été réalisée, et la copropriété ne savait même pas qu’elle avait signé ce type de contrat. Et il s’avère, après enquête, qu’il y a plus de 75 000 € sur le compte P3 géré par le chauffagiste ! Cependant, le P3 signé est un P3 « non transparent ». Il n’y a donc aucune règle de partage de cette somme non consommée en fin de contrat…

 

La copropriété est donc en phase de négociation avec le chauffagiste afin de récupérer cette somme et de renégocier ce contrat d’entretien très défavorable.

 

III. Renégociation parallèle du contrat de fourniture de gaz grâce à COPRO-GAZ

 

Outre cette découverte importante, la copropriété a renégocié son contrat de fourniture gaz suite à son rendez-vous à l’ARC en utilisant Copro-Gaz www.arc-copro.com/mhyk, notre service de mise en concurrence des fournisseurs de gaz, et a découvert qu’elle pouvait obtenir une économie de près de 36 000€ sur ce poste, soit plus de 10 % du budget global de la copropriété.

 

Conclusion

 

On voit que pour cette copropriété, s’intéresser à la gestion du poste chauffage a été la meilleure idée de l’année : elle a découvert qu’elle pouvait économiser près de 100 000 euros sur une année, soit plus du tiers de son budget annuel !

 

Si vous avez des questions sur votre contrat de chauffage, n’hésitez pas à venir voir dès que possible le pôle Énergie-Rénovation-Eau, qui a mis en place des permanences www.arc-copro.com/gw4s pour aider les adhérents collectifs de l’ARC. Appelez-nous au 01 40 30 42 82 ou adressez-nous un mail à energie-eau@arc-copro.fr.